Lorsqu’ils acceptent de prendre en charge la paroisse Saint-Charles de Limoilou, en 1902, les pères Capucins y reproduisent le microcosme d’une vie rurale axée sur la solidarité et la création d'une communauté plus ou moins isolée du reste de la ville. Tout au long du 20e siècle, un véritable tissu social et associatif se met en place dans le Vieux-Limoilou au fur et à mesure que les différentes paroisses du quartier sont créées. - Gilles Gallichan, bibliothécaire et historien, et soeur Pierrette Lavoie, Sœurs Servantes du Saint-Cœur de Marie (SSCM)
Caractéristique du processus d'urbanisation et d'industrialisation du Québec à la fin du 19e et au début du 20e siècle, le développement progressif du Vieux-Limoilou et la création rapide de ses premières paroisses (Saint-Charles de Limoilou et Saint-Zéphirin-de-Stadacona) témoignent du dynamisme et de l'attrait de ce nouveau secteur pour les familles qui migrent vers la ville. -Réjean Lemoine, historien